mercredi 29 mai 2013

Pokhara


(M) Pokhara est le principal point de départ des treks de la région des Annapurnas, mais aussi une ville agréable située au bord d’un joli lac et qui offre des panoramas de toute beauté sur les pics himalayens par temps clair. Le cadre était donc parfait pour une petite pause après notre premier trek.








Au programme donc, repos ( !), balade en barque sur le lac sur décor de fond himalayen (repos pour Marine…) et visite d’un camp de réfugiés Tibétains.


Le lac Phewa Tal


Pendant que l'un rame, l'autre se repose et fait bronzette...


Nous avons visité le camp de Tashi Palkhel, à 5 km de Pokhara, qui abrite environ 1000 réfugiés Tibétains. Le camp se compose de quelques « cantines » où nous avons eu le malheur d’apercevoir la cuisine ( !), de quelques échoppes de souvenirs, d’une fabrique de tapis tibétains, et d’un beau monastère occupé par environ 200 moines et novices de 7 à 77 ans.


Les Tibétains qui y vivent n’ont pour tout papier qu’une carte de réfugié avec un numéro, sans photo, qui ne leur permet à vrai dire de faire pas grand-chose … Ils vivent principalement de la vente d’artisanat. Ils nous ont confié néanmoins garder contact avec leur famille restée au Tibet, mais seulement pour échanger des platitudes, en aucun cas de commentaire sur la situation politique qui pourrait leur valoir des représailles.


La fabrique de tapis comporte  4 ou 5 métiers à tisser utilisés par les femmes qui les manient avec une dextérité impressionnante. Marine s’y est courageusement essayée pendant quelques minutes avant de pouvoir réaliser une seule boucle ; si les Tibétaines mettent environ 1 mois à fabriquer un tapis, au rythme de Marine il aurait fallu 1 an !


Les tisserandes studieuses






 Nous avons ensuite pu assister à une séance de prière dans le temple. Les moines petits et grands récitent d’abord des textes bouddhiques chacun dans leur coin, ce qui donne un brouhaha plutôt harmonieux, puis ponctuent la cérémonie de semblant de chants tandis que retentit la cloche qui marque le début et la fin des différents actes.



L'intérieur du temple


Les textes sacrés bouddhiques


Cédric


PS: Il paraît qu'ils cherchent des chauffeurs poids lourds par ici, ça t'intéresse Christophe?




5 commentaires:

  1. "Rame, rame. Rameurs, ramez.
    On avance à rien dans c'canoë.
    Là-haut,On t'mène en bateau,
    Tu n'pourras jamais tout quitter, t'en aller...
    Tais-toi et rame."

    C'est une prédiction de Souchon?

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    1. Peut- être... sauf qu'à mon avis il rame pas trop lui!

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    2. C'est drôle, je chantais cette chanson durant la balade en bateau!! comme on peut s'en douter, en tant que fan de french variét'...
      Ca fait réver, mais la vie réelle nous attend bel et bien!
      Marine

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  2. Que de couleurs vives encore dans ce temple, les moines doivent avoir mal aux yeux à la fin de la journée.
    Très sympa le lac Phewa Tal, après des jours de marche, cela doit être particulièrement apaisant, au milieu de ce décor majestueux.
    Bises

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    1. Oui, très agréable pour les pieds et les jambes, mais pas pour les bras!

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