jeudi 31 janvier 2013

Pacific Harbour


Pacific Harbour est située au sud est de Nadi, toujours sur l’île principale (Viti Levu). Pour rejoindre la gare routière de Nadi, on empruntera un bus « old school » qui heureusement s’arrêtera là et laissera la place à un bus plus moderne pour les  3h30 qui nous attendent.



Ca c'est du bus sans fenetre

Le poste de conduite...admirez la souplesse pour passer les vitesses!!



Il n’y a pas d’arrêt précis, on monte et on descend à la demande, ce qui nous permettra de nous faire déposer juste devant notre resort  (Uprising).

Nous avons réservé 2 nuits en dortoir…de 20 personnes !  Mais heureusement les occupants seront  plutôt calmes.

A peine installés, je me renseigne à l’accueil pour avoir les coordonnées du club qui organise des plongées avec les requins. C’est trop tard pour aujourd’hui car c’était le matin à 8h et le lendemain c’est dimanche, pas de plongée avec les requins… Le lundi on doit partir pour attraper un ferry vers une autre îles… Je suis dégoûté car on s’est arrêté là presque uniquement pour ça, mais ça n’est que partie remise…

Le complexe est vraiment sympa et on passe notre après midi à NE RIEN GLANDER. : repas, lecture, sieste, piscine… Ça faisait longtemps qu'on n’avait pas été si oisifs. Et comme c’était pas mal, on recommencera le lendemain, sauf que là on a eu une vraie averse tropicale et qu'on sait mieux ce que veut dire « pleuvoir des cordes ».

Le bar en bord de mer... trop dure la vie !



Départ lundi 12h pour Suva, la capitale, afin de prendre notre ferry pour l’île de Taveuni  le soir à 18h pour une traversée de nuit.

Cédric

jeudi 24 janvier 2013

NADI -Fidji


Bula! (bonjour en fidjien)

Nous sommes arrivés aux îles Fidji le 04 janvier avec la ferme intention de ne rien glander. C’est un beau programme, mais toujours difficile à respecter nous connaissant…

L’arrivée à l’aéroport de Nadi donne le ton : contrôles « light », yuculélé, et chaleur moite étouffante. On demande notre chemin au guichet d’accueil et on se fait orienter vers une hôtesse avec le badge de l’aéroport qui veut absolument nous aider et nous faire monter dans son bureau. On fait confiance puisqu’on a vu le badge, mais on se retrouve vite dans une agence de voyage (« Margareth Travel ») qui veut nous vendre ses excursions… On perd une bonne demi-heure, mais on aura quand même quelques informations sur les vols et les bus, et la fameuse Margareth appellera gentiment notre hôtel pour qu’ils viennent nous chercher à l’aéroport.

1h plus tard, le chauffeur est là, c’est le « Fiji Time »… que nous apprendrons à apprécier en d’autres circonstances. Sur la route, nous pouvons constater les séquelles du cyclone Evan qui nous a précédés de 15 j : certains palmiers effeuillés, des tôles éparpillées à droite à gauche, mais pas vraiment de zone réellement sinistrées, tant mieux.

 Notre hôtel, Aquarius on the Beach, est placé comme son nom l’indique, juste en front de mer avec piscine et transat, pour la modique somme de 35€ la nuit en lits superposés.  A peine arrivés, nous nous dirigeons vers l’océan pour tremper seulement les pieds car l’eau n’est pas très belle à cet endroit ; je dirai 28°C ! Comme la piscine d’ailleurs…



Le lendemain, nous décidons de nous rendre au centre ville pour trouver l’office de tourisme et organiser notre séjour, en vain : office introuvable –en fait à 5km du centre ville !!-  et les gens à qui nous nous adressons nous envoient tous vers des agences de voyage. Rien n’est fait pour qu’on voyage par nous même, on s’adressera donc quelquefois à des hôtels pour faciliter notre organisation.
Nous profiterons de notre balade pour nous équiper : masque et tuba… et 2 petites robes d’été pour Marine qui va enfin pouvoir délaisser un peu le style Quechua!

 On a été surpris par la proportion d’indiens (d’Inde), qui semblent plus nombreux que les fidjiens dans cette ville! C’est eux qui tiennent le plus de commerces. On apprendra plus tard que leur présence aux Fidji est liée à l’exploitation de canne à sucre dans cette ancienne colonie britannique.

Le soir, nous goûtons à une spécialité locale, le Kokoda : morceaux de poissons crus, marinés dans un jus de citron, servis dans un lait de coco avec des épices et des oignons. Très frais et délicieux ! Ça nous rappelle un peu le ceviche du Pérou.


Direction Pacific Harbour pour essayer de faire une « Shark dive », c'est-à-dire une plongée au milieu des requins…


PS: Pas de photo pour cette fois car petit problèmes avec le site...On corrige dès que possible.

PPS: c'est mieux avec les photos, non?


jeudi 10 janvier 2013

Bay of Island et Kauri Forest


Sur la route, arrêt aux « Abbey Caves »(grottes) le 30 au soir pour enfin voir les « glow-worms », des vers luisants qu’on  n’avait jamais réussi à voir avant.

Ce ne sont pas des étoiles mais bien des vers-luisants au plafond d'une grotte 


Petite nuit de camping sauvage puis direction Paihia sur la Bay of Islands pour passer la St Sylvestre. Il y a environ 146 plus ou moins petites îles sauvages  et paradisiaques dans cette baie.
On arrive le 31 pour passer le réveillon, avec l’espoir de pouvoir faire une croisière en catamaran au milieu de cette baie au cours de laquelle on pourrait voir et si on est chanceux nager avec des dauphins.  A Kaikoura c’était possible mais complet jusqu’à fin janvier ! Ici, on compte sur notre bonne étoile, et elle est là : il reste de la place pour le 1er janvier : on commencera l’année 2013 par une croisière et une nage avec les dauphins si on est chanceux à nouveau…

Nous nous établissons dans un « camp » très rudimentaire, mais suffisant pour une courte nuit. Pour le réveillon, tout le monde est en tenue relax puisque c’est l’été ! Ca se passe principalement dans la rue où les gens déambulent et mangent du fast food avec une petite bière…ou deux, ou plus ! Pour nous ce sera un petit resto, un joli feu d’artifice de minuit sur la baie et un dernier verre dans un bar dansant jusqu’à 1h car tout ferme après ! On passe en 2013 les premiers sur Terre, et douze heures avant la France.

BONNE ANNEE!!


Nous sommes donc le 1er janvier 2013, on embarque à 9h sur notre catamaran, Le Carino, avec une trentaine de personnes à bord pour 6 heures de croisière. 
Nous démarrons avec les moteurs car il n’y a pas un pet de vent et l’océan  est un vrai miroir. Il n’y a pas de nuage, c’est une de nos plus belles journées depuis qu’on est en N-Z. La vue sur la côte et les différentes îles depuis le bateau est splendide. 

La Dolce Vita du 1er janvier 2013




On croise un groupe de dauphins au bout d’une heure environ de croisière. Ils sont 3, à une cinquantaine de mètres. On les suit un peu, mais ils ne semblent pas intéressés par notre présence… 



On poursuit et on croise cette fois-ci des petits pingouins bleus qui flottent sur l’eau.  Encore une petite heure, il est environ 11h, et on aperçoit une nageoire au loin, puis 2, puis 6 : un groupe de dauphins semble s’être arrêté pour jouer pas très loin de nous. Nous nous rapprochons et soudain ils apparaissent à 2 mètres du bateau, sautant, tournant sur eux même et suivant notre sillage. C’est génial de les voir juste là, sous nos yeux émerveillés ! On est comme des gosses !





C’est le moment : on a 2 minutes pour enfiler masque, tuba et palme et se mettre à l’eau au signal ; 18 personnes maximum dans l’eau en même temps, et je suis le premier à plonger. Il faut nager vite pour se rapprocher des dauphins, mais sans les toucher car leur peau est très sensible (ce sont des dauphins sauvages, pas ceux de Marineland…).  Il faut nager  le plus vite possible pour les suivre quand ils changent de direction et avec le peu de souffle qu’il nous reste lorsqu’on est au milieu du groupe, plonger pour croiser leur nage.  C’est extraordinaire, comme dans un rêve. Un sentiment  rare de communion avec la nature. On « entend » leurs ultrasons dès qu’on met la tête dans l’eau. Ca dure un bon quart d’heure et après il faut laisser la place à un autre groupe, celui de Marine. Il n’y a que 4 personnes qui nagent cette fois, donc je renfile mes équipements pour rejoindre Marine. Ils sont trop loin pour moi cette fois, je suis carbonisé, c’est à Marine d’en profiter, elle en sera proche mais n’en verra qu’un seul lui passer juste à côté , c’est déjà génial !

Et oui, c'est bien Cédric avec Flipper!!



On a vraiment eu de la chance car le groupe de la veille n’a pas pu nager avec les dauphins qui sont partis dès qu’ils se sont mis à l’eau. Notre bonne étoile était bien là pour commencer l’année.

On met ensuite le cap sur une île « vierge », c'est-à-dire dont tous les écosystèmes sont préservés. C’est un vrai décor de carte postale. On fait étape pour  un peu de snorkelling et d’exploration. Ca grouille de poissons dans un petit lagon intérieur. En balade, on se sent presque revenu en Provence avec une cacophonie de cigales. C’est génial.








L’après midi, le vent se lève légèrement : c’est l’occasion de hisser les voiles et de profiter de la fin de la croisière sans le bruit des moteurs.


En fin d’après midi, on met le cap sur la Kauri coast, à l’ouest, où l’on pourra voir des arbres géants, millénaires, du même nom (Kauri) avant de revenir sur Auckland et terminer notre périple néo-zélandais.

Ce sera le lendemain matin et le détour en valait vraiment la peine : nous avons vu des arbres énormes, sinon majestueux, et on a vite compris pourquoi ils étaient vénérés par les maoris :

Tane Mahuta, « le seigneur de la forêt »:  51 m de haut, 12 m de large et 13,8 m de circonférence.

Te Matua Ngahere, considéré comme  « le père de la forêt » : seulement 29,9m de haut, mais 16,4 m de circonférence, donc  10,2 m de large !

4 kauris nommés "4 sisters" car unis à leur bas, Cédric tout petit au milieu


Te Mathua Ngahere


Avant de partir, nous avons revu nos collègues québecois (Evelyne et Philippe) à Auckland autour d’un petit verre bien agréable.

Puis, le 3 janvier, avec le cœur un peu serré, nous avons quitté ce pays attachant, où nous avons vécu de merveilleux moments !

Direction les îles Fidji, après plus de 6 000 km parcourus avec notre super van. Ci-après, le récap' de notre parcours:

Parcours sur l'île du nord


Parcours sur l'île du sud


Marine et Cédric

Hot water beach et Coromandel


Après Rotorua, nous avons pris la direction de la péninsule de Coromandel le 28 décembre, avec un arrêt à Hot Water Beach : des sources chaudes affleurent au sol sur la plage (jusqu’à 64°C), et lorsque la marée est basse, on peut se creuser son propre trou d’eau chaude, tel un bain sur la plage.

Tout le monde retourne en enfance et joue avec sa pelle dans le sable


Spa privé

                                                                                                      
On se rend ensuite à Whitianga où l’on profitera d’une bonne après midi de plage à Buffalo Beach. Puis on traverse la péninsule par les terres pour se rendre à Coromandel, petite bourgade paisible mais où l’on commence à ressentir l’afflux touristique saisonnier.

Vue panoramique au coeur de la péninsule de Coromandel


On pensait d’abord rester quelques jours, mais le temps pluvieux nous a décider à faire 7h de route pour rejoindre la Bay of Island, non prévue au programme, et c’est certainement la meilleure décision qu’on ait prise …à suivre.

Cédric

Rotorua, berceau Maori


Arrêt inutile dans le centre le 26 décembre pour monter en haut des volcans du Tongariro, car météo pourrie…

Mais la veille on avait pu observer le début du massif volcanique de Tongariro 



Du coup on est parti direct pour la région de Rotorua, où on pourra enfin parler de la culture maorie.

En route, arrêt au lac Taupo, le plus grand de l’île du nord puis aux chutes de Huka, qui ont le plus gros débit au monde ! Elles pourraient remplir 5 piscines olympiques en 1 seule minute avec leurs 200 000 litres de débit par seconde !

Les Huka Falls


Rotorua est l’endroit où les maoris se sont jadis pas mal installés car il y a beaucoup de phénomènes géothermiques : sources d’eaux chaudes, terre fumante et geysers dans tous les coins de la région.
Ils se servaient de cette chaleur pour chauffer les habitations, se laver, et faire à manger (les épis de maïs, entre autre, cuisent en 10 minutes dans les bassins à plus de 100°C, sachant que certains sont à plus de 200°C).

Du coup, on a vite trouvé une petite source sympa, Kerosen Creek, et on s’y est trempé pendant 3h ! Les thermes ici ce sera gratuit ! Eau soufrée à 38°C, un poil trop chaud ! mais on a pas su auprès de qui se plaindre…. ; )

Petit bain thermal, trop cool!!



A Rotorua, on en a profité pour visiter un village maori « traditionnel ». Le mot est entre guillemets car si effectivement quelques familles maories vivent encore dans le village, le côté traditionnel est carrément folklorique. On n’a, ceci dit, pas été du tout déçu des prestations !
Kia ora ! c’est le bonjour et bienvenue en maori ! Mais nous n’avons pas eu droit au hongi qui est le salut maori au cours duquel les nez et les fronts doivent se toucher.

Le village s’appelle Whakarewarewa (prononcez « phakaréouaréoua »).  On a d’abord assisté à un spectacle de chant et de danse, dont le fameux Haka utilisé aujourd’hui par les rugbymans des All Blacks.
A la base, c’est une danse guerrière qui servait à intimider les ennemis avec  le pukana (cris, grimaces,  yeux exorbités et langue tirée) et à stimuler tous les muscles  du corps avant le combat en se frappant sur les différents membres! Aujourd’hui, il sert à accueillir les visiteurs, honorer des performances ou affirmer son identité.

Photos souvenirs à la fin du show, où on a pu s'exercer aux grimaces maories! 


Démonstration



Nous avons fait une visite guidée au milieu des geysers et sources chaudes et avons appris beaucoup sur la culture maori. C’est un peuple avant tout très spirituel, aujourd’hui chrétien suite à la colonisation, mais qui honore l’esprit de ses ancêtres. Les ancêtres sont représentés par les gravures en bois sur les murs à l’intérieur des maisons et notamment dans la wharenui, la maison commune, qui représente un ancêtre à elle seule, souvent un chef. Les familles sont très grandes (un maori nous a dit avoir 18 frères et sœurs !) et les liens très forts. Ils sont très attachés à la terre et à la nature avec laquelle ils communient. Les tatouages qu’ils portent ont tous une signification relative à leur famille, leur existence, leur environnement.

Le village au milieu des sources géothermiques




La Wharenui




Nous avons ensuite gouté au plat traditionnel maori, le Hangi, de la viande de bœuf et de poulet avec des légumes cuits sur des pierres chaudes et dans les eaux thermales.  


Marine et Cédric


Petit rappel historique :

1er contact avec le monde extérieur en 1642, par l’explorateur  hollandais Abel Tasman, qui a vite fait demi-tour, effrayé par les maoris qui avaient pris le son de leurs trompettes pour une attaque. Il faudra attendre 127 ans avant que les européens reviennent, avec des visées scientifiques et politiques de rivalité entre empires.
Dès 1790, on vient s’en prendre à leurs baleines et à leurs phoques, puis dès 1814, on vient leur apprendre la religion chrétienne, et s’ensuivent le commerce de lin et de bois.
Petit à petit, les européens font leurs nids, et en 1840, les britanniques signent le traité de Waitangi avec les maoris : la Nouvelle-Zélande devient alors britannique. Ce traité est encore source de tension aujourd’hui car l’application n’aurait pas été totalement respectée par les britanniques.

Cette colonisation relativement récente (170 ans) laisse des traces : les maoris revendiquent de plus en plus leur identité perdue, mettent en avant leur culture, alors que l’avant dernière génération avait l’interdiction de parler en maori. On sent que c’est compliqué. Plusieurs blancs nous ont parlé de racisme de la part des maoris. La jeune génération maori semble très occidentalisée : style vestimentaire à l’américaine, mal-bouffe, obésité, pourtant ils ont quasiment tous des tatouages traditionnels. Les délinquants et les plus démunis sont maoris, 80% des prisons sont remplies de maoris… Tout ça laisse à réfléchir…
Encore une fois, ils étaient sans doute bien mieux sans nous…

Nous n’avons eu que des bons contacts avec les maoris, ils ont l’air renfrogné, mais après un sourire et un bonjour éventuel, ils nous répondent tous avec un grand sourire, poliment.
J’ai vraiment eu l’impression qu’ils étaient un peu paumés entre l’occidentalisation et leur culture.
Espérons  qu’avec la revalorisation de leur culture actuelle, la situation va s’améliorer pour eux. Après tout, ils n’ont rien demandé !

Voilà pour mon moment philosophique….

Marine

Wellington


C’est dans la capitale de la Nouvelle Zélande que nous avons passé le réveillon de Noël avec nos amis Québécois. C’est là que nous avons pu nous baigner un 24 décembre ! C’était très bizarre car l’ambiance estivale ne nous donnait vraiment pas l’impression d’être à Noël, et comme vous pouvez le voir, en débardeur pour le soir du réveillon!

Réveillon en compagnie d'Evelyne et Philippe, nos compères francophone! 



Wellington est une ville agréable en bord de mer, très vivante avec plus de caractère d’Auckland, malgré sa petite taille (130 000 habitants pour 1,2 million à Auckland).

La plage où on s'est baigné pour Noël


On croirait pas qu'on est le 24 décembre...


Plongeoir en pleine ville!


Statue sur le port




Nous avons ensuite visité le musée national « Te Papa », gratuit pour une fois, ( !), sur la culture Neo-zélandaise. Nous y avons vu notamment la Ellis Cup (coupe du monde de rugby ), le plus grand calamar jamais vu par l’homme (plus de 6 m de long avec des yeux aussi gros qu’un ballon de foot), les monstres du film « le Hobbits » et plein d’infos sur l’histoire néo-zélandaise.




Cédric

Kaikoura


On se retrouve à la veille de noël, où on s’est offert en avance notre cadeau : une croisière pour observer les baleines à Kaikoura (toujours sur la côte Est de l’île du sud). Beau cadeau !
Après une nuit de camping sauvage, seuls face à l’océan, on est dans l’ambiance pour aller voir de plus près nos chères  baleines.



On a eu la chance d’en voir 3, qui sont restées un bon moment à la surface à respirer, avant de disparaître dans les fonds marins. Magique !! On était assez ému d’être devant de si grosses bêtes, si paisibles.






De plus, grâce au panorama depuis le bateau, on a eu la parfaite illustration de la découverte de la N-Z par les maoris : la femme du navigateur maori Kupe à la recherche de nouvelles terres, se serait écrié :  « Oh, un long nuage blanc ! » ce qui se dit « Aotearoa » en maori et a donné sont nom au pays (soit « le pays du long nuage blanc »).



Marine

mercredi 9 janvier 2013

Christchurch et Akaroa


On a fait un bref passage à Christchurch le 21 décembre, jour de la fin du monde, ambiance étrange vous allez le voir.

Voici donc ce qu'on peut voir dans le centre ville de Christchurch






La N-Z est faite de volcans et se trouve de ce fait sur des zones sismiques importantes. La terre tremble très souvent, mais sans dégât la plupart du temps.
La pauvre ville de Christchurch (côte Est de l’île du sud)  a subit 2 très forts séismes à 7 mois d’intervalle, dont le dernier en février 2011 et depuis, son centre ville historique qui a été très touché est fermé au public. Beaucoup de ruines, de buldozers, de vitres cassées, enseignes de boutiques connues entièrement vides,  plus un seul meuble dans les anciennes salles de resto, les habitants et travailleurs des zones sinistrées ont été relogés dans d’autres quartiers… Ca fait vraiment bizarre ! 
Un local est venu nous accoster pour nous raconter l’histoire de sa ville. Il nous a dit que la ville mettrait sans doute une dizaine d’années à s’en remettre car ils doivent détruire et reconstruire de nombreux immeubles endommagés et trop dangereux pour accueillir à nouveau des gens. Il nous dit tout ça calmement et avec le sourire !

On sent que c’est une ville qui va de l’avant, comme le montre le « nouveau » centre ville /commercial nommé RE-START  ( « nouveau départ » pour les non-anglophones), aux allures d’art moderne dans ses containers !

Re-start


Et quelques images de la ville, plus moderne, qui n'a pas été endommagée par les séismes. C'est très serein...







On est ensuite parti explorer la péninsule de Banks, à l’Est de Christchurch. Péninsule également très jolie ! Connue pour les français, car c’est ici qu’on a débarqué pour coloniser l’île du sud de la  N-Z, mais 2 jours trop tard, après les anglais qui en avaient déjà pris possession. Finalement, c’est mieux comme ça je pense, mais il faut savoir que l’ île du sud a failli être française.
On y a notament passé une superbe journée à Akaroa et sa très belle baie.

Arrivée sur la péninsule de Banks


Port d'Akaroa




Quand on vous dit qu’on en prend plein les yeux…



Marine