jeudi 27 décembre 2012

Milford Sounds


« Région la plus sauvage de Nouvelle Zélande, le Fiordland, montagneux, escarpé et boisé, est entaillé de nombreux fjords profonds, qui s’avancent dans les terres, tels des doigts crochus, depuis la mer de Tasman ».

Je n’ai pas de meilleurs mots que ceux du "Lonely Planet" pour décrire cette région.
Nous traversons des  terres brumeuses à l’aller où s’érigent des décors splendides.


Sous le soleil au retour ce sera encore plus beau.  Ici c’est un no man’s land, pas d’habitation humaine dans cette région donc à l’état pur !

Nous atteignons alors Milford dominé par le célèbre Mitre Peak.


Nous visitons le Milford Sound à bord d’un bateau qui nous mènera jusqu’à la mer de Tasman. Cascades, falaises à pics garnies d’arbres nous délivrent un spectacle digne d’Avatar qui nous laisse bouche bée, de même les quelques colonies d’otarie qui s’y prélassent.






Wanaka et Queesntown


Nous poursuivons notre route vers le sud.
1er Arrêt, Wanaka et son lac bordé par les montagnes.



Notre camping est au bord du lac, paisible et arboré. Nous retrouvons nos compères tourangeaux Yann et Lori qui « nous suivent » depuis Abel Tasman.
Nous entamons une marche très simple autour du lac. Disons 1h30 A/R. Trop simple peut être puisqu’on s’est perdu de vue avec Marine !

Version Cédric :
Au bord d’une baie, je me suis posé sur un gros rocher pour contempler le paysage pendant que Marine voulait prendre une autre vue de la baie. Elle m’a dit que je pouvais rester un peu là si je voulais. J’ai compris qu’elle faisait demi-tour et je me suis remis en marche vers le camping un quart d’heure après. En arrivant, pas de Marine. Je me suis dit qu’elle était peut être déjà à la douche, non. Elle avait donc dû s’arrêter sur la route pour lire un peu le temps que je la rattrape. J’ai attendu 30 min puis ça a commencé à me gonfler car détail important : c’est elle qui avait les clés du van ! J’en ai profité pour discuter avec le voisin Australien ce qui a passé le temps, et au bout d’1 heure, toujours pas de Marine. J’étais alors partagé entre inquiétude et énervement ??? Je décide de faire demi-tour pour aller à sa recherche avec Yann qui m’a gentiment accompagné. 300 m plus loin on croise Marine exténuée… Ouf ! Mais qu’avait –elle fait pendant tout ce temps ?



Version Marine :
Cédric s’est posé sur un rocher pour admirer le paysage, je voulais continuer un peu la marche pour aller photographier la prochaine baie. Je lui dis donc que j’avance encore (ce qu’il a pris pour « je rentre»). Je traîne un peu donc reviens au pas de course où j’avais laissé Cédric mais il n’est plus là ! Je me dis qu’il a du rentrer,  mais pas en me laissant derrière lui, ça ne lui ressemble pas. … Je me mets donc en tête de le rattraper en courant .Puis je repense au chemin parcouru toute seule et me rappelle qu’il y avait une patte d’oie et que Cédric est peut être parti du mauvais côté pour venir me chercher ! Je refais chemin arrière toujours en courant pour le re-rattraper dans l’autre sens. Je demande aux promeneurs que je croise mais personne ne l’a vu… Je commence à m’inquiéter car le jour décroit (il est presque 20h) et s’il est parti à ma recherche sans me trouver il peut aller loin… Au bout d’un moment sans le trouver, je me décide à rentrer en courant pour arriver avant la nuit. J’arrive rouge-écarlate au camping où je trouve Cédric qui était arrivé plus d’une heure et demie avant moi et qui commençait à s’inquiéter et à s’énerver !
Tout est bien qui finit bien ! Et puis j’ai fait un peu de sport !





Le lendemain, départ prévu à 10h pour faire le Rob Roy Track. Une belle randonnée de montagne qui mène au pied d’un glacier. Mais là surprise, le van ne démarre plus ! Ce n’est pas la batterie, mais le démarreur qui est HS… On se fait dépanner  dans la journée et on passera finalement une nuit de plus ici. Ce sera l’occasion d’une petite soirée de plus avec Yann et Lori.
Le lendemain donc, on se lève tôt pour le Rob Roy Track. Enfin ! On a insisté, mais cela en valait la peine :

Marine l'aventurière!



Au pied du glacier





Fin de journée, direction Queenstown. Petite ville de montagne plutôt branchée, dont la spécialité est le sport extrême sous toutes ses formes (c’est ici que le saut à l’élastique a été inventé, on peut même sauter d’un pont de 147 m !).  Elle est la porte d’entrée des stations de ski et est bordée par un lac magnifique au pied des montagnes (lac Wakatipu).



Il y a aussi le Kiwi Bird Life Park qu’on a visité pour enfin voir les Kiwis, l’oiseau emblématique du pays. On aurait préféré les voir dans leur milieu naturel, mais ils ne sortent que la nuit et sont en voie de disparition. Photos interdites donc il n’y aura que le panneau informatif.




Pas de sport extrême pour nous, mais tout de même le plus gros burger de toute ma vie : le Big Al de Ferg :

Au moins 800 grammes à la pesée !!

Double steak, 2 oeufs au plat, bacon, en plus d'une base de cheese burger dans un pain extra large ! 

On en profite aussi pour faire une petite excursion à Glenorchy via une route offrant des panoramas grandioses.
Mon seul regret sera de ne pas avoir croisé Glenor…je me demande ce qu'il pouvait bien faire ???

Z'avez pas vu Glénor?

Cédric

mardi 25 décembre 2012

JOYEUX NOEL!!!

Nous vous souhaitons à tous un Joyeux Noël. On pense fort à vous depuis Wellington, NZ!
Nous avons réveillonné  avec 12 heures d'avance sur la France, avec un couple de Québequois, c'est assez bizarre de passer Noël sous le soleil en short!




Grosses Bises!



Marine et Cédric

mercredi 19 décembre 2012

Les glaciers Franz Joseph et Fox via la West Coast

Nous quittons le Parc Abel Tasman en direction des glaciers Franz Joseph et Fox.
Pour les atteindre, nous traversons la West Coast: route le long de la Mer Tasman avec des points de vue superbes.

Coucher de soleil en l'échange d'un peu de sang aux sandflies

Sereins, nous décidons de nous arrêter à l'un d'entre eux pour manger avec une vue sur l'eau en attendant le coucher de soleil..c'était sans compter les habitants les plus nombreux de cette partie de l'île: les sandflies!! Des attroupements se forment rapidement autour de nous.
Obligés de manger en 4ème vitesse et en marchant pour les éviter! Une bonne trentaine d'individus a malgré tout pénétré l'intérieur du van, j'essaie de les faire déguerpir en roulant sur le parking porte latérale, fenêtre et coffre ouverts, mais les bestioles s'agrippent et Marine va devoir leur faire la chasse pendant que je conduis. Elle est sans pitié et le van se transforme en un cimetière de sandfly pour la nuit...! 

Une partie des 67 piqûres de Cédric!


Nous passerons la nuit en camping sauvage et le matin, petit déjeuner dans un cadre enchanteur avant d'arriver à Franz Joseph.



Les glaciers Franz Joseph et Fox sont les seuls glaciers au monde à pénétrer la forêt tropicale. Pour pouvoir marcher dessus, il faut se faire héliporter pour la modique somme de 300$/pers. Nous choisissons l'option écologique et économique et y accédons via le lit de la rivière formée à ses pieds, qui nous donne une vue quand même intéressante à 200 m prêt.


Le glacier Franz Joseph vue du lit de la rivière


Vue à 200 m prêt


Le glacier Fox à 80 m prêt

La vallée du glacier Fox 

Comme les marches ne sont pas très longues (1h30 AR par glacier), nous en profitons pour faire une jolie petite ballade en plus au lac Matherson situé à proximité.



Le lac Matheson


Cédric

vendredi 14 décembre 2012

L'Abel Tasman national parc

Nous entamons ensuite le tour de l'île du sud et partons vers l'ouest: premier arrêt au parc national Abel Tasman, très réputé pour sa beauté et très apprécié des néo-zélandais.
On a vite compris pourquoi en voyant la côte et ses magnifiques plages.
La côte est longée sur 50 km d'un chemin de randonnée aux vues paradisiaques; nous en avons parcouru les 12,5 premiers km et c'était déjà génial!
On est  resté 3 jours dans le coin avant de continuer notre route sur la west coast.



Une des nombreuses vues sur baies lors de la ballade


Quelques cascades aussi


Bon, on fait un peu nos stars mais c'est pas tous les jours qu'on est sur d'aussi belles plages!

 


Baie d'Anchorage où on a pique-niqué!



Nous y avons découvert un ennemi vicieux: le sandfly. C'est un moucheron, l'air tout à fait inoffensif mis à part quand vous sentez sa piqure... et 24h après quand ça vous démange toute la nuit...
Il sévit sur toute la côte ouest et nous a valu quelques moments de chasse intensive de la bête qui s'engoufre dans le van par dizaines dès que le soleil descend et que tu t'apprêtes à déguster ton repas!
Illustration d'une chasse:



M.

Le Marlborough


Nous prenons la route à bord de notre bolide le 4 décembre.
Pour éviter l’afflux touristique des vacances d’été le 15 décembre, on décide de foncer directement sur l’île du sud qui est la plus populaire et prendre le ferry le lendemain.
Va falloir s’habituer à conduire à gauche ! A 50 km d’Auckland on est déjà en pleine campagne et on quitte la voie express au bout d’une heure. Du vert, du vert partout  et de l’espace à ne plus savoir  où est l’horizon ! Puis rapidement des montagnes. On traverse de belles contrées et parfois on croise d’autres véhicules dans les vallées.

On fait un stop pour notre première  nuit en van dans le parc Tongariro qui a servi de décor au « Mordor » du Seigneur des anneaux (et des agneaux aussi vu le nombre que l’on  croise : il y a plus de moutons et d’agneaux que d’habitants en NZ !). Marine a trouvé ça « rigolo », mais en fait c’était surtout une nuit  «à l’étroit ».

On repart au petit matin direction Wellington pour embarquer dans le ferry. Il pleut des cordes.  3h de traversée et à l’arrivée le soleil réapparait pour une vue extraordinaire sur la côte nord-est de l’île du sud, alternant montagne volcanique luxuriante plongeant dans l’eau bleue foncée, et petites baies (les « sounds »)  à l’eau turquoise.


La cote de l'île du sud

Nous débarquons à Picton et après avoir goûté aux greenshell mussels (grosses moules vertes, spécialité de la région- Daniel, avant que tu poses la question: il n'y a pas de grosses rayures!-) nous nous dirigeons vers la baie de Momorangi pour passer la nuit au bord de l’eau.  Des canards nous tiennent compagnie à chaque repas.

Trempette dans la baie de Momorangi


La mère canard


Dégustation de greenshell mussels avec un petit pinot gris


Greenshell Mussells

 Au matin, alors qu'on était sur le point de partir, une agitation dans l’eau attire mon attention et bientôt un souffle fort retentit : des orques sont à une cinquantaine de mètres  et nous saluent entre 2 apnées ! C’est magique… d’autant plus qu’un habitué des lieux me dit que c’est la première fois qu’il en voit à cet endroit ! Marine est jalouse car elle venait de partir à la douche…et a donc loupé le fabuleux spectacle.




Le ballet terminé, nous prenons la route pour les vignobles du Malborough pour 2 petites dégustations (Marine surtout, car je conduis !). Il y a surtout des Sauvignon blancs et Pinot gris, très parfumés et fruités. Ce sont des vins agréables, mais en bon Français, je trouve qu’ils ne valent pas nos Riesling, surtout pour le prix : 20 € la bouteille la moins chère ! Les vignobles ne sont pas très grands mais jouissent d’une exposition parfaite au pied des montagnes, ce qui donne un décor de carte postale.

Les vignobles du Marlborough


La suite du programme est l’exploration des Sounds, via la Queen Charlotte Drive, route sinueuse coincée entre les baies et la forêt vierge offrant des vues panoramiques sur l’océan (qu’on croirait être un lac !) à chaque virage.

Nous nous arrêtons à Mistleloe Bay toujours au bord de l’eau pour passer la nuit avant une randonnée sur la Queen Charlotte Track. Il y a toujours des canards très dociles mais aussi des « Tui », oiseaux endémiques colorés, au chant un peu métallique (pas comme du death métal mais plutôt comme un robot). 

Au bord de Misteltoe Bay

Le "TUI"


La randonnée est un chemin à travers les montagnes de la forêt vierge qui offre parfois des vues à 360° sur les différentes baies. On marche 5h sans même s’en rendre compte. 

Man VS wild






mardi 11 décembre 2012

Turbo: spécial Van

Afin de mieux explorer de ce beau pays, constitué de 2 îles principales (Nord et Sud), nous avons loué un van. Ce sera notre maison pendant les 4 semaines à venir!
Un peu petit et un peu vieux à première vue, mais espace optimisé garanti!
Après quelques nuits on s'habitue à dormir serrés...
Seul réel hic: une consommation d'essence importante (9 litres au 100).








Tout est très bien fait pour les campeurs ici.
A nous la liberté sur les routes de Nouvelle-Zélande et la vie de camping!