9 février 2013, nous voici à Alice Springs dans le centre de
l’Australie, au milieu du désert. Les mouches très abondantes et collantes nous
accueillent dès nos premiers pas sur le tarmac !
Nous avons loué une voiture pour nous rendre à Ayers Rocks,
nom donné par les colons Anglais au site d’Uluru, le rocher sacré des
Aborigènes en plein centre rouge de l’Australie. On est à nouveau
surclassé: cette fois pas de Renault lattitude noire, mais une Holden
Sedan SV6… jaune ! Béquet arrière, jantes aluminium, double échappement…
Une vraie voiture de kéké au milieu du désert.
Nous devons rouler encore 4h30 pour nous rendre à Uluru, dans
l’unique mais immense resort qui accueille tous les touristes. Les routes sont
de longues lignes droites à l’infini sur lesquelles on croise un autre véhicule
toutes les 30 minutes environs… Mieux vaut pas tomber en panne car il n’y a que
3 points de ravitaillement sur la route ! On croise aussi les fameux « road
train » = trains des routes : super poids lourds à 3 remorques qui
font pratiquement 60 mètres de long ! (J’imagine bien mon frère en train
de conduire ces monstres un jour !).
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Un road train
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Sur la route, au milieu de l’immensité désertique que nous
traversons, Uluru apparait et dévoile progressivement sa silhouette. Plus on s’en rapproche, plus il nous impressionne. On
arrive finalement en fin d’après midi pour nous installer dans notre petit
dortoir de 4 personnes mais que nous aurons pour nous seul pour les 3 nuits à
venir. C’est un peu nuageux, donc on ne verra pas le coucher de soleil sur
Uluru. Demain on le verra de près.
La journée il fait très chaud, plus de 36°C, avec des nuages
(ce qui est une chance car il faisait 45°C une semaine auparavant), il faudra
faire nos randonnées le matin ; de toutes façons on se lève très tôt (5h)
pour voir le lever du soleil sur Uluru. Instant magique.
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Le soleil se lève sur Uluru
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5 minutes plus tard, la lumière donne vie aux couleurs du paysage
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En pleine journée, on a l'impression que le rocher s'est encore transformé
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Chose faite, on entreprend la marche de 4h qui fait le tour de la base d’Uluru, et à chaque virage, il nous dévoile de nouveaux visages.
Ce rocher ne nous laisse vraiment pas indifférents et l’on comprend mieux pourquoi il est si sacré pour les aborigènes. En revanche, on comprend moins ceux qui montent sur le rocher sachant la signification qu’il a pour ce peuple.
Les aborigènes, qui gèrent le parc national depuis que l’état australien leur à reconnu ces terres il y a une vingtaine d’année, ont inscrit en effet « nous ne grimpons jamais, (...) Vous ne devriez pas y grimper. » sur les panneaux d’explications à l’entrée du site. Ils laissent cependant la possibilité aux touristes d’en faire l’ascension après les avoir mis en garde sur le danger que cela représente. Est-ce que ces touristes apprécieraient que l’on marche sur leurs tombes ou alors que l’on ne se déchausse pas dans leur temple ? Heureusement, ce n’est apparemment qu’une minorité… ce jour là.
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A la base d'Uluru
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Une des cavités où les vieux sages veillaient...
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Uluru dans toute sa splendeur
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Coucher de soleil nuageux sur Uluru...
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On revient au resort bien fatigués après un passage très instructif au centre culturel aborigène et on se fera une petite siestoune bien méritée !
Le lendemain, on remet le couvert à 5h du matin direction les monts Olgas, Kata Tjuta en aborigène, un autre site sacré tout autant impressionnant, accompagnés de Sarah et Mickael, un couple suisse, et Maike, une jeune allemande à qui nous avons proposés un covoiturage pour cette excursion. La marche est un peu plus vallonnée et nous laisse découvrir des panoramas grandioses.
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Lever de soleil sur les Monts Olgas
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Devant Kata-tjuta
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Panorama dans l'une des gorges à l'intérieur des monts Olgas
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Démonstration de boomerang, l'arme des aborigènes
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Les randonneurs du désert
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On est ensuite retourné à Alice Springs pour nos 2 derniers jours et on en a profité pour aller pique niquer à Ellery Creek Big Hole, un grand trou d’eau au milieu de rien, à 100 km à l’ouest d’Alice Springs. Un petit coin de paradis, (presque) pour nous tous seuls.
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Ellery Creek Big Hole
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Encore de superbes paysages, au milieu du désert : on a vraiment aimé cette étape !
Cédric
Salut,ça va?non,ce n'est pas la faute à papa,il avait déneigé le matin,et le soir ç'était tout recouvert.Tu as essayé le didgérido,tu as soufflé dedans?Marine a éssayé aussi le boomerang?il est revenu vers vous? ça m'interesse parce que,j'avais visité un parc austalien,chez ta soeur,etj'ai un super souvenir de cette journée.Si vous entendez des chants,et des danses comme la denière fois.J'attends la suite avec impatience...Je vs embrasse tendrement ainsi que papa.
RépondreSupprimerJ'ai pas essayé le didjeredo ici, mais j'en avais fais avant. On a essayé les lances et les boomerangs tous les 2.
SupprimerLes aborigènes se servaient en fait du boomerang pour faire s'envoler les oiseaux avant de leur tirer leur lance.
Pour les chants et danse, y aura peut être une surprise bientôt.
héy salut les touristes de l’extrême,sa fait plaisir le petit clin d'oeil fréro :) j'aimerais bien rouler sa un jour mais j'avoue que sa me ferai un peut beaucoup peur lol!
RépondreSupprimerprofitez bien de ces magnifique paysage que vous l'on découvre grâce a vous! gros bisous!!!!
En fait je sais pas si c'est plus dur car la route est toute droite sur des centaines de km. Ils mettent 2 ou 3 km pour s'arrêter je crois!
SupprimerBizz
Un coucou des tourangeaux, nous suivons votre périple avec plaisir, et tout de même une once de jalousie ;-) Profitez bien, on espère vous voir à votre retour sur l'hexagone. Bébé grandit et tout va bien pour nous, nous avons repris notre routine après la Nouvelle Zélande. Bisous à vous 2.
RépondreSupprimerLaurie et Yann
Ça nous fait vraiment plaisir d'avoir de vos nouvelles! Tu dois avoir un joli petit bidon maintenant Laurie! (Et peut être Yann aussi si tu t'es laissé aller!) Comme vous pouvez le voir,on poursuit l'aventure.Envoyez nous un petit mail quand vous avez 5 min pour qu'on ait aussi vos adresses. Biizz de nous 2.
SupprimerCoucou à Vous !
SupprimerOui le bidon pousse bien pour les deux !
C'est vraiment sympa de suivre votre périple.
Pour le mail je vous passe le mien car nous n'avons pas le votre :
yann-pasquier@hotmail.fr
il faut que l'on vous fasse suivre une photo de NZ où après visionnage on s'est rendu compte qu'on vous voit de loin sur une de nos photo du Glacier juste avant qu'on se croise à nouveau.
a bientot
Laurie et Yann
PS : on a bien pensez à vous lors d'une raclette
Marinne en rapeuse à Uluru, troc en bioman jaune... whaou!
RépondreSupprimerPS: vos photos sont super mais elle sont retournées! Tout le monde sait qu'en Australie on à la tête à l'envers!
Non Daniel ça c'est en Chine!!!
SupprimerHa oui! Alors comment t'explique qu'il existe des boomerang en Australie alors.
SupprimerEUh...juste pour préciser, le Grand Voyage, c'est sur Terre, et là je pense que vous êtes sur une autre planète!
SupprimerMagnifiques paysages! Je me souviens avoir vu ce gros rocher à la Tv dans Pekin express, et ça doit être impressionnant en " vrai"..
RépondreSupprimerElle était bonne l eau ds le trou? vs vs êtes baignés ? ( elle a l air un peu trouble lol)
Bisous, a+Cyn
Oui, je me suis baigné, l'eau était très bonne et surtout rafraîchissante car dehors il devait faire pas loin de 40°C!
SupprimerMagnifique, superbe, grandiose, extraordinaire!!!! Ca devait être vraiment génial!
RépondreSupprimerVous avez rencontré des aborigènes?
Vous avez fait le tour du caillou, qu'est-ce qu'il y a derrière? Heu faut que j'arrête là, j'me prend pour Daniel!
La calanque me fait penser à la calanque de Figuerolle à La Ciotat! C'est bien la peine d'aller si loin finalement!
J'ai reçu votre carte, merci beaucoup et je suis heureuse d'apprendre que JE SUIS EN TETE DU CONCOURS de commentaires (pour le moment je sais)!!!!
Gros bisous les vacanciers
On a croisé des aborigènes, mais pas de véritable rencontre. En fait, il n'y a pratiquement plus d'aborigènes "traditionnels". Ils gravitent entre leur culture originelle et le monde occidentalisé... Ça fait une impression bizarre, comme une greffe qui n'aurai pas pris si tu vois ce que je veux dire.
SupprimerMême si ça ressemble un peu à Figuerolle, il faut que tu imagines ce décor au milieu du désert, comme une oasis
Mince ! Mais comment ce gros caillou s'est-il retrouvé seul au milieu de nulle part ?
RépondreSupprimerAvec toutes ces randonnées et cette chaleur de plomb, on va vous retrouver affûté comme jamais !
Et n'oubliez pas de passer le bonjour à Mick Dundee ;-)
Bisous
Question très intéressante puisqu'elle n'a pas encore sa réponse définitive. La théorie qui semble admise est une érosion tout autour du rocher à travers les temps, celui ci ayant résisté quand la mer s'est retirée car plus solide.
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