lundi 25 février 2013

30 millions d'amis en Australie (et autres histoires)

Ça faisait longtemps qu'on avait pas suivi un thème d'émission TV... et vous allez aussi en apprendre de belles!

Alors, voilà une petite illustration supplémentaire de la faune australienne, unique, rappelons le, car le continent s'est développé depuis très longtemps (au moins 45 millions d'années!) à l'abri du reste du monde. Ce qu'on a pu observer, entre autres:

Ibis, dans un parc à Sydney
Plein de beaux oiseaux (Cédric s'est découvert une nouvelle passion pour l'ornithologie!)

Serpent près d'une cascade, sur la Great Ocean Road, en train de se dorer la pilule au soleil

Vous le connaissez déjà: le koala!

Wombat et ekidna (le porc épic d'ici), vus en Tasmanie

Le diable de Tasmanie (observé dans un parc animalier en Tasmanie)

Un perroquet rare (vu dans un parc animalier, Tasmanie, nom oublié!)

Perruche verte, jaune et bleue, très répandue dans la nature!

Pigeon à houpette! très mignon!

Gros lézard, vu dans le désert

Kangourou dans le désert

Wallaby and baby! beaucoup plus petit que le kangourou, vu  dans le désert

Papillon à Cairns

Chauve-souris, nombreuses, vues dans toutes les grandes villes australiennes, s'envolant par nuages à la tombée de la nuit 


Sinon, je voulais rajouter des petits trucs avant d'en finir définitivement avec l'Australie.

J'adore l'histoire en général, et celle là est jolie, avant ce qui suivit:
c'est le capitaine James Cook, qui en 1770, découvre ce territoire qui ne figure sur aucune carte. Il ne pensait pas alors, faire prendre les terres appartenant aux aborigènes. En effet, il pose même un regard idéaliste sur ce peuple, puisqu'il a écrit: "Ils sont, de loin, plus heureux que les Européens. Ils se jugent riches de tout ce qui est nécessaire à la vie et ne sont encombrés d'aucune surabondance."

Bien plus tard, une autre anecdote: en 1835, un éleveur ambitieux "parvient à convaincre les Aborigènes de lui "vendre" leur territoire (soit 250 000 ha) en échange d'une malle remplie de couvertures, de couteaux et autres babioles." Le gouverneur de l'époque déclara le contrat non valide, pas à cause de la grosse arnaque, mais parce que la terre appartenait déjà officiellement à la couronne britannique... Enorme!
(merci le Lonely Planet pour ces détails historiques)

De ce qu'on a appris sur les aborigènes, ce qui m'a le plus marqué, c'est que ce peuple connaissait parfaitement sa terre. Ils vivaient en autonomie dans ce désert si inhospitalier (entre autre), savaient toujours exactement où trouver l'eau, quelque soit la saison, où et quoi chasser sans jamais épuiser les réserves naturelles! ça parait complètement incroyable quand t'es au milieu de ce désert, vraiment désert! Ils avaient, et ont toujours je pense, un respect total pour la nature et les animaux, qu'ils vénèrent (d'où les danses...). Ils vivaient parfaitement de ce que la terre leur apportait.

Lors de mon passage à Uluru, je me suis alors fait cette réflexion: si j'étais perdue ici, je ne saurai même pas survivre 24h! C'est dingue! Respect total, donc, pour ce peuple!


Marine








La Côte Est Australienne, de Cairns à Brisbane

Dernière partie de notre périple australien, la côte est australienne, réputée pour ses plages et surtout pour la grande barrière de corail.

Nous arrivons donc à Cairns le 13 février pour y passer 2 jours et récupérer à nouveau un van tout vert qui nous permettra de rejoindre Brisbane 1700 km au sud, 10 jours plus tard.

Arrivant du désert, nous sommes surpris par le climat tropicale de Cairns, chaud et humide, qui nous rappelle les Fidji. C'est la saison humide: il faut s'attendre à de la pluie chaque jour. Début février il y a eu de terribles inondations à Brisbane.

Cairns est la capitale de la plongée sur la grande barrière de corail, donc je vais pas me faire prier et m'offre ce plaisir que tout plongeur rêve de faire dans sa vie. Ça n'est pas donné car il y a 2h de bateau avant d'arriver sur la barrière extérieure, mais j'en ai eu pour mon argent: raies, tortues, requins, napoléon, barracuda, maquereau, poissons clown ... et tous les poissons multicolores que l'on peut imaginer au milieu des coraux. 
Pendant ce temps, Marine profitait des jardins botaniques tropicaux de Cairns, mais pas de plage, car c'est la saison des méduses. Il y a un "lagon": piscine publique au bord de la mer, quelle frustration!

Le jardin botanique qui donne une bonne idée de la flore trpicale environnante


The "lagoon"


Notre van récupéré, nous prenons la route pour Airlie Beach, base de départ pour visiter les Whitsunday Islands, nous roulons 450 km de ligne droite vers le sud. Nous réservons donc une croisière pour le lendemain, malgré le temps menaçant et passons la soirée sous un déluge comme nous en avons rarement vu. 
Résultat, notre croisière est annulée,...mais on ne se laisse pas abattre et on en trouve une pour le lendemain!

On "visite" 3 îles:
- Hook Island sur laquelle on fera un peu de snorkelling (masque tuba) équipé de nos superbes combinaison anti-méduse,
- Whistsunday Island,  avec l'une des 10 plus belles plages du monde: la Whiteheaven Beach, 7 km de pur sable blanc baignant dans les eaux turquoises. Un endroit merveilleux vierge de toute construction humaine où l'on serait bien resté des heures.
- Daydream Island: une île occupée entièrement par un resort dont le seul intérêt pour nous sera sa piscine...

La classe...roumaine!


Whiteheaven Beach


Juste avant la baignade...


On se dirige ensuite vers Hervey Bay puis Rainbow Beach, 700 km au sud, qui sera notre base pour visiter Fraser Island, la plus grande île de sable au monde (120 km de long) sur laquelle pousse étonnament une végétation luxuriante et où se baladent les fameux dingos. Unique en son genre!

Rainbow Beach



A bord de notre camion/bus tout terrain, nous roulons à toute allure le long de la plage avec des passages parfois très serré et croisons quelques dingos en errance à la recherche d'un petit encas laissé par les pêcheurs.

Un dingo: ce n'est pas un gentil toutou, ça vit plutôt comme un loup...

Notre excursion d'une journée nous permettra d'admirer entre autre: le lac Mackenzie, un lac d'eau cristalline dans lequel nous pourrons nous baigner, et Eli Creek, un ruisseau de toute beauté avec un fond de sable blanc au milieu de la verdure tropicale qui se jette dans la mer. C'était vraiment magnifique.

La plage de Fraser Island


Épave échouée le long de la plage





Le Lac Mackenzie



Eli Creek



Robinson dans son ruisseau



On met ensuite le cap sur Noosa, une station balnéaire plutôt chic qui nous accueillera avec une belle prune   de 50$ pour 10 minutes de stationnement là où on n'avait pas vu que la place était réservée aux véhicules commerciaux ... mais où nous pourrons enfin nous baigner dans l'océan sans craindre les méduses.

Dernière étape de la côte est, et de l'Australie, Brisbane, la 3ème ville du pays que nous visiterons sous la pluie avant de nous envoler pour Singapour, notre porte d'entrée pour l'Asie.

Nous quitterons l'Australie demain le 26 février avec de belles images en tête. Ce pays nous a surpris par la grande diversité de paysage que l'on a rencontré, par sa grandeur géographique et par la variété de sa faune si originale et omniprésente. Il nous aura aussi bien vidé les poches donc vivement l'Asie qu'on arrête de compter nos centimes!

Cédric

dimanche 24 février 2013

Bonus: les danses aborigènes

La danse est une composante importante des cérémonies aborigènes. Elles sont accompagnées de chants et parfois du son du didgéridoo.

Danser est un  rituel sérieux que les hommes, les femmes et les enfants peuvent partager.
Les danses  racontent des histoires au sujet de la communauté, de la terre, des rapports sociaux, et de la culture du peuple. Animaux ou oiseaux sont souvent imités dans ces danses.

Nous avons pu assister à une représentation lors de notre séjour à Uluru.

Tout d'abord la danse du Kangourou:





Mais encore plus exceptionnel, car très rare, la danse de l'émeu (oiseau coureur cousin de l'Autruche, mais ne vivant pas dans la Marne ... :)






Et oui! Vous l'aviez tant réclamée....
cette fois ci Marine n'a pas pu résister à l'appel de la danse!!




On s'est bien marré!


Cédric


lundi 18 février 2013

ULURU et le centre rouge


9 février 2013, nous voici à Alice Springs dans le centre de l’Australie, au milieu du désert. Les mouches très abondantes et collantes nous accueillent dès nos premiers pas sur le tarmac !

Nous avons loué une voiture pour nous rendre à Ayers Rocks, nom donné par les colons Anglais au site d’Uluru, le rocher sacré des Aborigènes en plein centre rouge de l’Australie. On est à nouveau surclassé: cette fois pas de Renault lattitude noire, mais une Holden Sedan SV6… jaune ! Béquet arrière, jantes aluminium, double échappement… Une vraie voiture de kéké au milieu du désert.


 
Nous devons rouler encore 4h30 pour nous rendre à Uluru, dans l’unique mais immense resort qui accueille tous les touristes. Les routes sont de longues lignes droites à l’infini sur lesquelles on croise un autre véhicule toutes les 30 minutes environs… Mieux vaut pas tomber en panne car il n’y a que 3 points de ravitaillement sur la route ! On croise aussi les fameux « road train » = trains des routes : super poids lourds à 3 remorques qui font pratiquement 60 mètres de long ! (J’imagine bien mon frère en train de conduire ces monstres un jour !).


Un road train


Sur la route, au milieu de l’immensité désertique que nous traversons, Uluru apparait et dévoile progressivement sa silhouette. Plus on s’en rapproche, plus il nous impressionne. On arrive finalement en fin d’après midi pour nous installer dans notre petit dortoir de 4 personnes mais que nous aurons pour nous seul pour les 3 nuits à venir. C’est un peu nuageux, donc on ne verra pas le coucher de soleil sur Uluru. Demain on le verra de près.

La journée il fait très chaud, plus de 36°C, avec des nuages (ce qui est une chance car il faisait 45°C une semaine auparavant), il faudra faire nos randonnées le matin ; de toutes façons on se lève très tôt (5h) pour voir le lever du soleil sur Uluru. Instant magique.



Le soleil se lève sur Uluru




5 minutes plus tard,  la lumière donne vie aux couleurs du paysage


En pleine journée, on a l'impression que le rocher s'est encore transformé



Chose faite, on entreprend la marche de 4h qui fait le tour de la base d’Uluru, et à chaque virage, il nous dévoile de nouveaux visages.
Ce rocher ne nous laisse vraiment pas indifférents et l’on comprend mieux pourquoi il est si sacré pour les aborigènes. En revanche, on comprend moins ceux qui montent sur le rocher sachant la signification qu’il a pour ce peuple.
Les aborigènes,  qui gèrent le parc national depuis que l’état australien leur à reconnu ces terres il y a une vingtaine d’année, ont inscrit en effet « nous ne grimpons jamais, (...) Vous ne devriez pas y grimper. » sur les panneaux d’explications à l’entrée du site. Ils laissent cependant la possibilité aux touristes d’en faire l’ascension après les avoir mis en garde sur le danger que cela représente. Est-ce que ces touristes apprécieraient que l’on marche sur leurs tombes ou alors que l’on ne se déchausse pas dans leur temple ? Heureusement, ce n’est apparemment qu’une minorité… ce jour là.


 

A la base d'Uluru


Une des cavités où les vieux sages veillaient...



Uluru dans toute sa splendeur




Coucher de soleil nuageux sur Uluru... 



On revient au resort bien fatigués après un passage très instructif au centre culturel aborigène et on se fera une petite siestoune bien méritée !


Le lendemain, on remet le couvert à 5h du matin direction les monts Olgas, Kata Tjuta en aborigène, un autre site sacré tout autant impressionnant, accompagnés de Sarah et Mickael, un couple suisse, et Maike, une jeune allemande à qui nous avons proposés un covoiturage pour cette excursion. La marche est un peu plus vallonnée et nous laisse découvrir des panoramas grandioses.


Lever de soleil sur les Monts Olgas



 Devant Kata-tjuta




Panorama dans l'une des gorges à l'intérieur des monts Olgas




Démonstration de boomerang, l'arme des aborigènes


Les randonneurs du désert


 
On est ensuite retourné à Alice Springs pour nos 2 derniers jours et on en a profité pour aller pique niquer à Ellery Creek Big Hole, un grand trou d’eau au milieu de rien, à 100 km à l’ouest d’Alice Springs. Un petit coin de paradis, (presque) pour nous tous seuls.

Ellery Creek Big Hole


Encore de superbes paysages, au milieu du désert : on a vraiment aimé cette étape !
 
Cédric

vendredi 15 février 2013

TASMANIE

Départ le 3 février aux aurores pour la Tasmanie, atterrissage à Hobart.

J’attends beaucoup de cette étape, c’est un peu un rêve d’enfant, un fantasme de bout du monde que je vais enfin toucher du doigt. Je ne sais pas pourquoi, mais je me suis toujours dit qu’un jour j’irai en Tasmanie, cette île de l’autre côté de l’hémisphère a toujours eu pour moi quelque chose de mystérieux et d’intouchable. Peut être pour son fameux diable, avec Taz comme ambassadeur… ?

Bon voilà, on y est. On récupère notre voiture de location et bonne surprise, on est surclassé : Renault latitude noire, la grande classe après le van tout vert ! Ca va faire bizarre d’arriver dans des auberges bon marché avec une voiture de luxe…Mais tant mieux car mine de rien, on va faire pas mal de route car les distances sont importantes entre les points d’intérêt avec au milieu la nature, rien que la nature.

Rouler en Renault en Tasmanie au milieu de toutes les japonaises, c'est vraiment la classe!!


1er jour : direction l’ouest vers le Lac Saint Claire

Sur la route on s’arrête dans un petit café de la seule « ville » que l’on a traversée en 3h30, peut être 300 habitants au compteur… C’est en fait une maison d’hôte qui fait snack la journée. Les gens sont charmants et nous présentent leur fille de 13 ans qui apprend le Français à l’école. Je commande un hot dog, mais ils me disent qu’ils ont utilisés toutes les saucisses pour préparer « the dog lunch » = le déjeuner du chien. Je leur réponds pour plaisanter que le chien est bien nourri et ils me regardent avec compassion avant de m’expliquer que c’est en fait une spécialité du coin à base de knackie : saucisse enroulée dans du jambon avec de la pâte feuilleté… J’ai bien rigolé.

On arrive dans l’après midi au Lac St Claire pour une petite randonnée au milieu du bush, longeant ce beau lac en partie, et où l’on aurait pu voir des « platypus »(ornithorynques) si on avait été plus patients et qu’on s’était levés très tôt le lendemain…



Le lac St Claire

 2ème jour : Cradle Mountain

On se met en route vers le parc national de Cradle Mountain le matin, pour une belle randonnée l’après midi au milieu d’un décor grandiose, avec l’espoir de croiser des « wombats » (voir photo) et des « Echidnas » = sorte de porc-épic . Ce sera chose faite, car un petit wombat nous attendait juste à la fin de cette randonnée ! Parfait. Mais toujours pas de kangourou, ni de wallaby… hormis ceux écrasés par dizaine sur la route

Cradle Moutain, paysage emblèmatique de la Tasmanie


Notre petit Wombat

 3ème jour : Coles Bay

Une très belle étape sur la côte est de la Tasmanie, avec une des 10 plus belles plages du monde selon le Lonely Planète: la Wineglass Bay (= la baie du verre de vin !). A vous de juger… mais pour la baignade, faut vraiment pas être frileux !

Ce sera aussi notre première rencontre avec les wallabies. Enfin !

Quoi queskiya? Zavez jamais vu un wallaby?


Wineglass bay, manquait vraiment plus que le verre de vin!


Wineglass bay vue d'en bas


4ème jour : La péninsule de Tasman

Cette péninsule a fait tristement la une des journaux il y a quelques semaines pour les importants feux de bush, et effectivement, on a traversé des zones complètements sinistrées sur plusieurs kilomètres. Ça faisait de la peine à voir.

Sur la route, après avoir manger face à un des plus beaux paysages que je n'ai jamais vu de ma vie, on décide de s’arrêter dans un parc dédié aux fameux diables de Tasmanie qu’il est difficile de voir en pleine nature. C’est pas donné, 30$, mais ce n’est vraiment pas cher pour réaliser un rêve d’enfant ! On dirait des petits nounours en apparence, mais dès qu’ils sentent l’odeur de la viande, ils se transforment en vrais charognards !

Ce sera aussi l’occasion de nous approcher un peu plus des kangourous et de les nourrir.

En mangeant face à la mer, la photo n'est même pas trafiquée...




Attention, les diables arrivent...



des vrais nounours... en apparence!



Et toi, tu crois que je t'ai pas vu en redemander! Chacun son tour!



5ème et 6èmejours : Hobart

Hobart est un peu la capitale de la Tasmanie, mais bien plus petite que les autres grandes villes australiennes. En 3h chrono, on a fait le tour du centre, repas compris !

Le principal intérêt de cette ville est le « MONA= Museum of Old and New Art », un musée d’art moderne souterrain. Il faut une bonne demi-journée pour le visiter. Sans être de grands connaisseurs d’art contemporain, on a bien apprécié certaines œuvres qu’on pouvait noter en live sur l’i-phone qui servait d’audio guide. 
On se dit quand même que certains artistes sont vraiment perchés...!
A noter, le système digestif artificiel qui reproduit la digestion dans des bocaux avec quelques odeurs en prime… le résultat est un gros caca en forme de glace à la sortie que l’on peut apercevoir en préparation dans l’intestin transparent juste avant le sphincter…


La place Salamanca, bien agréable


Ce n'est pas Roland Garros, mais l'entrée du MONA!


A l'intérieur du MONA, creusé dans la roche

 Cédric