Juste après le mont Ijen et son volcan souffré, on part prendre le ferry pour Bali. A peine quelques centaines de mètres séparent Java de Bali.
On se dirige vers Lovina, une petite ville de la côte nord de Bali, pour une étape reposante après 2 jours d'excursions intenses...
L'arrivée, elle, n'est pas du tout reposante, puisqu'à peine descendus du bus, des rabatteurs nous collent aux bask', et ne nous lâchent plus! Au final, après argumentation, on se retrouve presque tranquille pour trouver un hôtel...
Les rabatteurs sont à toutes les portes: besoin d'un transport pour demain? d'un bateau? d'une excursion pour voir les dauphins? d'un taxi? d'un resto? d'un cocktail? d'un hôtel? d'un cerf-volant? d'un scooter?... tout ça en boucle bien sur, à pied ou en scooter, toujours agrémenté d'un "d'où venez-vous?" pour engager la conversation. A la fin, on commençait à répondre beaucoup moins gentiment, voire à ne plus leur répondre du tout... Pas cool, et assez récurent dans tous les coins touristiques de l'île.
Notre séjour sera sympa quand même, d'autant plus qu'on a pris un hôtel avec piscine (on s'est fait plaisir durant notre dernière étape!), la mer est au bout de la rue mais ne donne pas franchement envie de s'y baigner, même si les fonds sont réputés pour leur beauté.
On s'y est régalé de seafood (produits de la mer), de superbes couchers de soleil, et on est parti découvrir un peu l'arrière pays, qui est très vallonné et beaucoup plus calme.
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Oui, on s'est embourgeoisé! et on assume!
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Plage de Lovina et bateaux de pêcheurs
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Escapade vers Munduk:
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Le temple Ulu Danu
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Café Kopi Luwak, spécialité de Bali, servi dans un siphon à balancier!
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Ensuite, direction Ubud, la deuxième zone touristique de Bali. Elle est décrite comme une petite ville artistique entourée de rizières. Vu le nombre de magasins, restaurants, hôtels, échoppes, qu'il y a dans le coin, la ville s'étend vraiment beaucoup et on n'a pas trouvé si évident que ça de se retrouver au milieu des rizières. D'ailleurs, les plus belles rizières du coin sont elles-même agrémentées de restos, boutiques (art, souvenirs) et d'hôtel. C'est plutôt sympa, mais quand même un peu trop, et c'est sûrement pas fini.
Le côté artistique existe bel et bien. C'est vrai que les artistes du coin sont très doués: peintures, sculptures sur bois, musique, danse et théâtre. On a juste regardé de loin, mais tout ça semblait être d'une très belle qualité!
Bali est la seule île hindouiste de toute l'Indonésie. D'ailleurs, qui savait que l'Indonésie comptait plus de 17000 îles, dont 6000 habitées, et hormis Bali, de confession musulmane, ce qui en fait le plus grand pays musulman du monde! Donc, je voulais parler du côté spirituel de l'île qui est énorme. On voit des offrandes déposées partout: sur les chemins, sur les trottoirs, au pied des temples, devant les maisons et hôtels, devant chaque boutique...
Il y a aussi des temples un peu partout, même au fond des cours des habitations parfois!
D'ailleurs, on peut voir un peu partout des femmes qui, dès qu'elles ont 2 minutes libres, s'affairent à fabriquer des offrandes!
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Marché local près d'Ubud, vente de fleurs et autres pour fabriquer des offrandes
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Balinaise qui dépose ses offrandes
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J'ai vraiment apprécié de me balader à Ubud, au son du gamelan, que l'on peut entendre un peu partout.
Malgré des rabatteurs qui vous proposent un taxi tous les 10 mètres, ça reste une ville agréable.
Petit plus: la qualité des restaurants! On a continué de faire les estomacs sur pattes, et on a encore goûté d'autres spécialités balinaises toujours délicieuses!
Avant de quitter Ubud, on est parti une journée en scooter jusqu'au mont Batur et son lac. En route, on a vu quelques magnifiques rizières, même s'il fallait traverser les échoppes de souvenirs pour les observer. Et un peu plus loin, on a visité le temple Tirta Empul, très connu pour ses bains sacrés ou tous les balinais viennent se purifier. Même si c'est touristique, c'était vraiment une jolie découverte car authentique.
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Mont Batur, volcan sacré, à gauche
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Bains de Tirta Empul
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Famille balinaise en visite à Tirta Empul
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Marine
ps: si Cédric avait écrit l'article, il aurait voulu l'appelé: "Bali-Balo... dans son berceau..."