(M) Pokhara est le principal point de départ des treks de la
région des Annapurnas, mais aussi une ville agréable située au bord d’un joli
lac et qui offre des panoramas de toute beauté sur les pics himalayens par
temps clair. Le cadre était donc parfait pour une petite pause après notre
premier trek.
Au programme donc, repos ( !), balade en barque sur le lac sur décor de fond himalayen (repos pour Marine…) et visite d’un camp de réfugiés Tibétains.
Le lac Phewa Tal |
Pendant que l'un rame, l'autre se repose et fait bronzette... |
Nous avons visité le camp de Tashi Palkhel, à 5 km de Pokhara, qui abrite environ 1000 réfugiés Tibétains. Le camp se compose de quelques « cantines » où nous avons eu le malheur d’apercevoir la cuisine ( !), de quelques échoppes de souvenirs, d’une fabrique de tapis tibétains, et d’un beau monastère occupé par environ 200 moines et novices de 7 à 77 ans.
Les Tibétains qui y vivent n’ont pour tout papier qu’une carte de réfugié avec un numéro, sans photo, qui ne leur permet à vrai dire de faire pas grand-chose … Ils vivent principalement de la vente d’artisanat. Ils nous ont confié néanmoins garder contact avec leur famille restée au Tibet, mais seulement pour échanger des platitudes, en aucun cas de commentaire sur la situation politique qui pourrait leur valoir des représailles.
La fabrique de tapis comporte 4 ou 5 métiers à tisser utilisés par les femmes qui les manient avec une dextérité impressionnante. Marine s’y est courageusement essayée pendant quelques minutes avant de pouvoir réaliser une seule boucle ; si les Tibétaines mettent environ 1 mois à fabriquer un tapis, au rythme de Marine il aurait fallu 1 an !
Les tisserandes studieuses |
L'intérieur du temple |
Les textes sacrés bouddhiques |
Cédric
PS: Il paraît qu'ils cherchent des chauffeurs poids lourds par ici, ça t'intéresse Christophe?